Nos créations

Nos anciennes créations

Le D

SIX VARIATIONS AUTOUR DU DORMEUR DU VAL

Texte et mise en scène : Lucile André

 

Partenariat avec l’Institut Français et Alliances française de Hongrie et de Roumaine

Le D, c’est la rencontre de six cultures artistiques différentes : arts visuels, poésie, danse, théâtre, musique, clown. Nous avons voulu que Le D porte la rencontre de six mondes artistiques différents, qui participent, avec leur propre langue, à la construction d’une interprétation du poème de Rimbaud. En découle, pour les artistes-interprètes, l’obligation de s’écouter pour communiquer, partager la culture de son art tout en s’ouvrant à celle de l’autre : tels sont les chemins d’une construction commune. 

Le D se décline en six variations, où chaque discipline artistique devient le protagoniste de son histoire.

  1. Le dormeur : questionner nos individualismes face à la détresse des autres, face à la violence de l’humanité. Notre rapport à la mort, au jeu.
  2. Le petit val : nous  laissons ici le Soldat du jeune Rimbaud pour réveiller le Dormeur contemporain, celui d’aujourd’hui qui partage notre société. 
  3. Expiration : focus sur le moment où, la vie le quittant, le soldat en permission devint le Dormeur du val. Contraste entre un être expirant et la nature vivace et changeante. 
  4. Réminiscences : entre théâtre et musique évoquant à la fois un jeune éthiopien de notre époque et le serviteur de Rimbaud en 1890. 
  5. Marches : la marche comme processus universel de mise en mouvement et de création. 
  6. 1870-2024 : interprétation épurée, brute et sur le fil du poème original. Il évoquera un autre dormeur oublié dans un endroit tout aussi commun qu’improbable.

Être le loup

SPECTACLE MUSICAL TOUT PUBLIC ET FAMILIAL

Mise en scène : Antonia Hayward
Composition, création sonore et trombone : Gabrielle Rachel

Illustration : Tatiana Alekseeva

 

Création au Théâtre de l’Opprimé (Paris).

Programmé à La maison des Épinettes à Issy les Moulineaux (92) et Au Théâtre Alternatif de Chelles (77).

Jour de liesse dans la forêt et la plaine, le Grand Méchant Loup est mort ! Son poste de dévoreur est maintenant vacant. Tandis que Le Nain du bureau de recrutement fait paraître l’annonce à ce propos, Locke et Kalle, deux jeunes moutons, s’interrogent sur cette étrange disparition. Kalle, qui rêve d’aventures, ne veut pas brouter lʼherbe du pré toute sa vie et se verrait bien dans la peau du Loup. Pourquoi pas, après tout ! Locke lui, aime sa prairie et préférerait que Kalle ait dʼautres ambitions. Mais qu’importe ! Après tout, Kalle est son ami et a besoin de son soutien pour passer l’entretien d’embauche.

 

Trois jours d’essais en poche, Kalle doit maintenant terroriser et manger… des moutons. Quoi de plus simple que de berner ses anciens compagnons dont il connaît chaque habitude. Rien qu’à l’idée, il s’en délecte déjà ! Qui donc sera sa première victime ?

 

Mais, au fait, un mouton peut-il manger ses semblables ? ! L’habit fait-il vraiment le loup ?

Une mise en scène très rythmée et dynamique. Un spectacle original laineux à souhait, dont l’univers proche des cartoons mêle théâtre et musique. Une musique écrite pour le spectacle dans un style jazz contemporain, et jouée en direct par deux musiciens. Une fresque animée par des personnages farfelus et vitaminés qui revisitent avec humour les contes de notre enfance!

 

Cette pièce parle de nous, du monde ; de nous dans ce monde. Cette dualité intérieure entre ce que nous sommes et ce que nous rêvons d’être. Mais aussi ce que l’on peut et ne pas faire. En effet, l’être humain a perpétuellement soif de nouvelles expériences. Bien plus encore les enfants qui sont des êtres en pleine construction. Ils ont besoin d’explorer, de découvrir de nouvelles choses pour grandir. Mais comment trouve-t-on les limites de cette société, qui nous pousse à être ou à faire toujours plus, toujours plus rapidement ? Qui nous impose souvent ce que l’on « devrait être » et pas ce que l’on « voudrait être » ?

 

Comment peut-on prendre conscience de ses propres limites, de ses volontés, désirs ? Comment peut-on acquérir sa liberté tout en respectant celle des autres ? Une conscience, une liberté, un respect des autres et les limites essentielles à notre vie en société, et pour trouver qui nous sommes.

« Le plaisir que j’ai eu à lire cette pièce m’a aussitôt donné envie de la monter. Elle m’a fait rire et sourire. Bettina Wegenast arrive à parler de choses intenses et riches avec beaucoup d’humour. Un humour cruel, profond et drôle. Elle se sert d’un univers onirique tout en gardant une écriture très réaliste pour parler de sujets qui font écho à ce que nous vivons ; plus spécifiquement notre système de recherche d’emploi ou encore la place qui Loup est donnée dans notre société. »

Undzer Nigendel

CONCERT POÉTIQUE AUTOUR DE LA CULTURE YIDDISH, UNE HISTOIRE DE FAMILLE POUR TOUTE LA FAMILLE

Mise en scène : Antonia Hayward

« Le silence vaut mieux que la parole, mais le chant vaut mieux que le silence. » Proverbe hassidique

 

Antonia Hayward, comédienne et musicienne, nous plonge dans l’univers du « yiddishland », culture des communautés juives d’Europe centrale et orientale. Elle nous emmène dans un voyage musical et poétique à travers le temps et l’espace.

 

Un spectacle qui allie musique traditionnelle et plus contemporaine ponctuée de textes, d’histoires, de poésies et de blagues issus de la littérature et la culture juive et yiddish autour d’un thème : l’enfance.

Antonia Hayward est accompagnée d’une comédienne, d’un petit ensemble et d’une chorale d’enfants composés en partie par sa famille.

« Un concert, en hommage à ma grand-mère américaine dont le père originaire de Galicie s’était exilé aux États-Unis au début du XIXe siècle. Étant musicienne et comédienne, il était évident pour moi qu’il fallait lier ces deux arts dans mon spectacle. Je me plonge alors dans la musique et la littérature yiddish et l’incontournable humour juif, je découvre et re-découvre sous différents aspects la culture de ma grand-mère.

 

Difficile de ne pas évoquer la guerre et les souffrances subies par ce peuple quand on aborde la culture yiddish. Alors comment éviter de tomber dans le larmoyant ou dans l’angélisme ? Peut-être, et c’est l’axe de réflexion de mon concert, en plongeant dans cette culture du côté de la « vie » tout simplement ; comme dit l’enfant du ghetto Ysrolik dans sa chanson : « bien que j’sois complètement nu et démuni, j’suis toujours capable de siffler et chanter. » C’est cette constante notion d’espoir et de vie, présente dans beaucoup d’œuvres yiddish, que j’ai tenté de sublimer dans ce spectacle.» Antonia Hayward